jeudi 15 décembre 2011



Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Da-Min KIM. Je suis violoniste Coréen, et musicien Français.

D'où vous vient cet engouement pour la musique ?
Je suis né dans une famille musicienne, mon père est compositeur, et ma mère chanteuse.  J'ai aussi une sœur ainée qui est pianiste. Et je crois que c'est eux qui, depuis mon plus jeune âge, m'ont transmis cette passion de la musique.

Comment définiriez-vous la musique contemporaine ?
Je dirais que c'est la musique d'Aujourd'hui, la musique qui définit le monde d'Aujourd'hui, mais aussi la liberté du moment.

Que représente pour vous votre participation au festival ?
Je suis vraiment enchanté de participer au Festival Messiaen 2012, j'ai hâte d'y être et d'y jouer pour partager ma musique avec le public de Meije.
Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
Je pense que c'est une très belle occasion, tant par le partage musical entre Paris et la Meije, tant par la collaboration entre les Jeunes Talents du CNSMDP et le magnifique lieu qu'est la Meije.  

On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée?
 Ma composition préférée de Messiaen est "Vingt Regard sur l'Enfant Jesus" pour piano seul.




jeudi 8 décembre 2011

Interview de Fransisco Alvarado



Pouvez vous vous présenter en quelques mots ? Quel est votre parcours artistique ? D’où vient cet engouement pour la musique ?
Je crois qu’il y a un rapport évident avec ma famille car ma grand-mère est pianiste et dans ma maison raisonnait des airs de musique classique et populaire. Par populaire on entend folklorique parce que c’est la musique du chili, j’ai grandi là-bas donc ce sont les 2 styles qui ont nourri mon enfance.
Ensuite j’ai étudié la guitare classique pendant 6 ans, puis j’ai décidé de continuer mes études de composition à l’âge de 18 ans  à l’Université Catholique du Chili.

Après avoir fini mes études de composition à l’Université Catholique du Chili, j’ai travaillé pendant 2 ans comme compositeur et ensuite je suis venu étudier au Conservatoire Supérieur de Musique de Paris.

Quelles sont vos Influences musicales ?
J’ai eu la chance d’avoir beaucoup d’influences musicales : la  musique folklorique du Chili, le rock, le jazz et d’autre part  la musique traditionnelle

Quels sont vos projets futurs ?
Je veux devenir  compositeur. Composer une musique en prenant en considération toutes les cultures et les styles qui font partie de notre expérience dans un monde complètement interconnecté. Puis je voudrais devenir enseignant afin de partager mes expériences et mes connaissances en tant que compositeur.

Que représente pour vous votre participation au festival ?
C’est un réel privilège, j’ai choisi la France car la musique française est extrêmement riche, elle m’intéresse énormément notamment dans la subtilité et la profondeur des sonorités et des couleurs. De plus, je m’intéresse beaucoup aux compositeurs français et j’apprécie particulièrement  un de ses compositeurs : Olivier Messiaen qui était lui même enseignant au Conservatoire de Paris. J’ai suivi ma formation dans ce conservatoire en restant vraiment dans la ligne qu’olivier Messiaen a construit à partir de sa classe d'analyse et ensuite comme professeur de composition. Pour moi,  c’est une façon aussi d’établir un lien entre ma musique et la tradition française. Donc c’est vraiment un privilège d’avoir une commande d’un festival si important.

On célèbre ce cette année l’anniversaire de la mort de Messiaen  pouvez vous me citer votre composition préférée
J’adore la composition  « Quatuor pour la du fin du temps »  d’Olivier Messiaen


                               

jeudi 1 décembre 2011

Interview de Noemie Bialobroda


Pouvez vous vous présenter en quelques mots?Je suis née à Paris en 1988 dans une famille de musicien. Je suis altiste. J'ai commencé très jeune l'étude de la musique (5 ans).
J'ai fait mes études à Genève où j'ai obtenu un Master of Arts en Interprétation en juin 2011 dans la classe de Nobuko Imai et Miguel Da Silva.
Je fais des concerts en soliste et en musique de chambre dans plusieurs pays d'Europe, aux USA et en Israel, et je suis Professeur d'alto au Conservatoire de Musique de Genève depuis septembre 2010.
D'où vous vient cet engouement pour la musique?Je suis née dans une famille de musiciens professionnels donc j'ai baigné depuis toujours dans cet univers de musique classique.
Depuis la musique est ma langue, mon moyen d'expression le plus intime. L'alto est devenu mon instrument car son timbre ambigu,comme une voix humaine me touche tout particulièrement. De plus la rencontre et l'enseignement d'altistes merveilleux tels que Nobuko Imai ou Jean Sulemont été décisifs et très inspirants .

Comment définiriez vous la musique contemporaine?Il n'y a pas UNE musique contemporaine. La musique contemporaine est la musique qui est écrite aujourd'hui, la musique de notre temps. Chaque compositeur a son propre langage qu'il élabore soit à partir de la tradition et de l'enseignement/héritage qu'il a recu soit en rupture. Même quand il s'inscrit dans une certaine tradition, un bon compositeur cherche à innover toujours et à trouver son propre langage avec une "grammaire " qui lui est propre tout en prenant en compte les siècles d'histoire de la musique qui le précède.. Comme les grands peintres, architectes, sculpteurs... les artistes...
Que représente pour vous votre participation au festival?
C'est  l'occasion de faire entendre des chefs d'oeuvres de la musique du XXe et XXIe siècle au public du festival et de travailler en collaboration avec de merveilleux musiciens.

Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ? En tout cas c 'est une magnifique opportunité pour nous les élèves du CNSMDP...
On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ?Comme tous les très grand compositeurs , O. Messiaen  a écrit plusieurs chefs d'oeuvres. Il est donc difficile pour moi de ne citer qu'une seule composition. Mais je dirai que plusieurs oeuvres me parlent tout particulièrement:
Le quatuor pour la fin du temps, La Turangalila symphonie, Le Thème et variations pour violon et piano, les 20 regards sur l'enfant Jésus pour n'en citer que quelques unes...

Interview de Carl-Emmanuel Fisbach



Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?Je suis saxophoniste « classique », c’est-à-dire passionné par l’interprétation de la musique écrite. Je me suis formé dans différents Conservatoires français et particulièrement au Conservatoire de Paris. Je défends un maximum de facettes de mon instrument, avec l’espoir de le voir un jour être intégré à l’orchestre symphonique. Cela se traduit principalement par une activité de chambriste et un engagement personnel dans la création et l’interprétation des musiques d’aujourd’hui.

D'où vous vient cet engouement pour la musique ?
La musique, je baigne dedans depuis ma naissance. Le déclic pour le saxophone ? il a eu lieu lorsque j’ai assisté à un concert du saxophoniste de jazz Joshua Redman au Louvre, il y a 17 ans. J’ai appris par la suite que mon arrière grand père (Roger Fisbach) avait lui-même été l’un des saxophonistes pionniers du jazz français, aux côtés d’André Ekyan et d’Alix Combelle. Alors peut-être que l’engouement est génétique. Mais la musique, c’est avant tout pour moi un moyen d’expression, le prétexte pour partager l’espoir d’un monde meilleur, et une manière fascinante de voyager entre les cultures.

Comment définiriez-vous la musique contemporaine ?
La musique contemporaine, à mon avis, c’est un terrain d’expérimentation. C’est la musique que les compositeurs écrivent aujourd’hui et qui touche parfois le grand public en différé, comme cela a été le cas pour les compositeurs de chaque époque. Malencontreusement trop souvent victime de sa modernité, c’est une musique qui pourtant nous parle et utilise un langage de notre quotidien. En tant que saxophoniste, je me sens assurément très concerné par la musique contemporaine, qui constitue la quasi intégralité du répertoire de mon instrument. Cette musique résulte en général de collaborations entre compositeurs et interprètes avec parfois même le concours de scientifiques, d’acousticiens.

Que représente pour vous votre participation au festival ?
Je suis très heureux de pouvoir participer à la prochaine édition de ce festival. Ce sera ma façon de rapprocher le saxophone du compositeur, car malheureusement Olivier Messiaen n’a jamais écrit pour le saxophone. Ma participation à ce festival, outre qu’elle est une occasion de côtoyer des personnalités du monde musical, me replace ainsi face à la responsabilité (au rôle ?) qu’ont les interprètes d’aller à la rencontre des compositeurs de leur époque.

Interview de Violaine Debever

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je viens d’une famille qui n’avait pas spécialement d’affinité avec la musique classique. Mon père est un scientifique qui prise énormément le jazz. Ma mère, elle, a toujours fait preuve d’un sens artistique très développé et d’une grande imagination à travers la peinture. Ceci a probablement aidé à développer une certaine curiosité et un centre d’intérêt pour la nouveauté.


D’où vous vient cet engouement pour la musique ?
Les sons et les rythmes m’ont toujours fortement attirés, et ce, dès mon plus jeune âge. Par exemple j’ai toujours été hypnotisée par les cloches, leurs sons et les vibrations qu’elles émettent m’émeuvent profondément. Le piano, quant à lui, je l’ai découvert grâce à ma sœur qui pratiquait alors cet instrument. Je me souviens de certains morceaux, en particulier les Tableaux d’une exposition de Moussorgski qui me transportaient et me donnaient une irrésistible envie de danser.


Comment définiriez vous la musique contemporaine ?
C’est la musique du renouveau. Beaucoup d’expériences ont abouti à une véritable évolution du langage. La musique classique accorde une grande importance aux phrasés, à la construction et à la logique. Dans la musique contemporaine, ils restent importants mais sont souvent moins évidents. Les compositeurs se concentrent avant tout sur le son en lui-même, ainsi que sur les attaques, les modes de jeu et les rythmes qui deviennent de plus en plus élaborés.


Que représente pour vous votre participation au festival ?
C’est avant tout une fabuleuse opportunité de mettre à l’honneur un répertoire souvent renié du public. Un répertoire que je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer et à découvrir. Et c’est enfin une formidable aventure collective, qui nous permet de présenter un programme construit et cohérent.

Comment qualifiez vous la partenariat cette année au CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
C’est une très bonne chose. Cela permet aux jeunes musiciens du CNSM de se produire dans un cadre professionnel et de fertiliser leurs contacts auprès du public. D’autre part, le Festival peut ainsi varier et découvrir de nouveaux interprètes.

On célèbre cette année l’anniversaire d’Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ? 
Il y en a tellement ! Je dirai tout de même l’Abime des oiseaux extrait de son Quatuor pour la fin du temps. Il s’agit d’une pièce extrêmement difficile pour clarinette seule. Elle est lente, désolée, et la technique du souffle continu permet de tenir les notes très longtemps. Ces notes, au début pianissimo, partent souvent du néant et du silence absolu pour s’intensifier très régulièrement comme une chaine dont on monterait le son progressivement. Ceci créé un sentiment à la fois de vide et d’infini, qui la rend intemporelle.




Interview de Marie Ythier



Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Marie Ythier, je suis née et 1985 et je suis violoncelliste. Je viens d’obtenir mon diplôme valant grade de Master 2 au CNSMD de Lyon et viens d’intégrer le cycle de 3e cycle D.A.I au CNSMD de Paris en spécialité Répertoires Contemporains et Création.

D’où vous vient cet engouement pour la musique ?
J’ai toujours écouté et entendu beaucoup de musique, étant issue d’une famille de musiciens amateurs très mélomanes. Petite, je me souviens d’avoir été souvent bercée par le concerto pour clarinette de Mozart par exemple. Par ailleurs, j’ai eu la chance de rencontrer un premier professeur de violoncelle qui m’a transmis son amour pour le violoncelle et la musique dès mes premières années d’apprentissage. La musique est ma passion. Elle m’accompagne chaque jour et représente mon bien le plus précieux. C’est aussi mon moyen d’expression.

Comment définiriez vous la musique contemporaine ?
 La musique contemporaine s’inscrit pour moi dans le prolongement de l’histoire de l’art. C’est également une des représentations actuelles de l’époque dans laquelle nous vivons, peut-être aussi une sorte de thermomètre du rapport entre un peuple et sa culture. Par certains aspects, elle est finalement assez proche de certaines musiques populaires actuelles (je pense notamment à la musique « électro »), par d’autres, elle en est très éloignée, parfois même hermétique ou méconnue. A nous de la faire découvrir !

Que représente pour vous votre participation au festival ?
 Ma participation au festival Messiaen représente pour moi un moyen de témoigner de mon engagement musical envers la musique contemporaine, de servir la création, et les œuvres des compositeurs des XXe et XXIe siècles. Je trouve qu’en tant qu’interprète, il est nécessaire d’avoir une conscience de la musique de son temps. Il me semble important, pour un artiste, d’avoir un rapport aux trois temps : en effet, nous avons un rôle d’historien et de gardien du patrimoine dans notre rapport au passé en présentant des œuvres baroques, classique, ou romantiques, mais ce genre de festival permet un rapport au présent en interprétant la musique plus récente et en travaillant aux côtés de compositeurs. Le rapport au futur s’inscrit pour moi dans la transmission du savoir, et implique d’actualiser sa connaissance du répertoire en participant aujourd’hui à la création.

Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMD de Paris et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
Le thème du festival cette année sera « Messiaen et le conservatoire ». Ce thème me semble très à propos et confère une grande force au partenariat entre le CNSMD de Paris et le Festival Messiaen au Pays de la Meije. Messiaen, à la fois pédagogue au conservatoire, et compositeur, a favorisé l’étroit rapport entre institution et création. Ce partenariat permet de faire perdurer ce rapport, marque une volonté de l’institution de former ses étudiants à toutes les musiques, et, de la part du festival, permet à de jeunes artistes de se produire pour interpréter la musique actuelle.


On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ?
En tant que violoncelliste, je suis particulièrement sensible à la Louange à l’éternité de Jésus dans le Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, qui est un mouvement pour violoncelle et piano.

Interview de Antoine Alerini



Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Antoine Alerini, je suis pianiste. Je me suis formé à la Hochschule de Berlin auprès de Galina Ivansova et au Conservatoire de Paris auprès de Brigitte Engerer. J’ai été lauréat du concours Emil Guilels à Odessa ainsi que de la Tokyo Fondation qui m’a permis de me produire à New York . Depuis 2006, je fais partie de l’ensemble de musique contemporaine C Barré ? avec qui je me produis régulièrement en concert. En 2011, j’ai participé à l’académie du Festival de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez.

D'où vous vient cet engouement pour la musique ?
Mon engouement pour la musique s’est révellé naturellement vers l’âge de 6 ans. Je ne viens pas d’un milieu de musiciens mais mes parents écoutaient souvent de la musique classique , contemporaine ou du jazz ; j’ai donc baigné depuis mon enfance dans cet univers sonore.


Comment définiriez vous la musique contemporaine ?La musique contemporaine est l’héritière de la musique du XXème siècle mais elle est aussi en filiation directe avec la musique classique, romantique, baroque. C’est une musique sans cesse en mouvement, qui explore inlassablement  de nouvelles perspectives, se mêlant aux « musiques actuelles », à l’art plastique, à la danse, aux sciences… actuellement, comme d’autres domaines de l’art, elle recherche un idéal dans « l’art total ».


Que représente pour vous votre participation au festival ?
C’est une grande chance de pouvoir présenter le travail effectué pendant l’année et de pouvoir échanger avec des musiciens de renommée internationale. Par ailleurs, je trouve l’idée de thème autour des compositeurs ayant étudiés avec Messiaen très intéressante et je suis sûr que cela donnera lieu à de très beaux programmes.

Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
C’est un partenariat idéal, car il permet aux étudiants du CNSM de se produire à l’extérieur de sa structure. Il permet aussi au conservatoire d’interagir avec d’autres régions que la région parisienne. De plus, je trouve que c’est une preuve de qualité et d’ouverture d’esprit de la part du Festival Messiaen de laisser aux jeunes artistes une place dans sa programmation.



On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ?
Les oiseaux exotiques

Interview de Askar Ishangaliyev


Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Askar Ishangaliyev. Je suis violoncelliste

D'où vous vient cet engouement pour la musique ?
Ce qui concerne l'engouement pour la musique, je pense que c'est la "faute" de mes origines. Cela du m'être offert par le ciel et la steppe kazakhe dont je suis originaire. 

Mais honnêtement, je suis passionné par la musique dès mon enfance. Par exemple au lieu de jouer avec des petits " hélicoptères " et  voitures, je m’amusais à faire de la "percussion" avec de la vaisselle , et puis quand j'avais 4 ans, mes parents ont  amené un piano à la maison, que j'ai appris à jouer tout seul...

Comment définiriez-vous la musique contemporaine ?
C'est la classe! 
La musique contemporaine existait dans toute époque et elle reflétait toujours la vie actuelle. Comme la vie est en train de progresser , elle embrasse tous les domaines de l'art, la musique y comprise.

Que représente pour vous votre participation au festival ?
Une chance de plus pour pouvoir partager ce que l'on a à dire en musique!

Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
Je me réjouis de ce partenariat, car il nous permettra à la fois d'avoir une belle expérience et de rendre un hommage au Maître Olivier Messiaen 

On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ?
l’Ascension 


vendredi 25 novembre 2011

Les partenaires officiels du festival 2012

       Le Conservatoire Nationale Supérieur De Musique de Paris
Pour cette édition exceptionnelle commémorative autour de « La Classe de Messiaen au Conservatoire de Paris », le festival Messiaen au pays de la Meije et le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris s’associent pour célébrer la grande figure du compositeur –pédagogue qui y oeuvra  37 ans. En voici les temps forts :
-       Bruno Mantovani dirigera l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire (OLC), le samedi 14 juillet dans un programme qui comprendra « Les Oiseaux Exotiques » de Messiaen
-       La création lors de ce concert d’une œuvre commandée à un étudiant des classes de composition du CNSM de Paris, Fransisco Alvarado.
-       Une série de concerts proposés aux 9 étudiants du nouveau 3e cycle de Diplôme d’artiste interprète, répertoire contemporain et création.
-       La programmation de ces concerts fait l’objet d’une collaboration entre les professeurs du CNSM de Paris et la direction artistique du festival Messiaen au pays de la Meije. Elle sera  centrée sur des œuvres de compositeurs qui furent élèves d’Olivier Messiaen au CNSM de Paris et qui ont répondu à notre invitation.


L’institut de recherche et coordination acoustique/ musique
L'Ircam est un centre de recherche internationalement reconnu dont l'activité est consacrée à la création de nouvelles technologies pour la musique. L'institut offre un environnement expérimental unique permettant aux compositeurs d'enrichir leur expérience musicale via les concepts développés et exprimés grâce aux nouvelles technologies. Celles-ci sont le résultat des interactions entre idées musicales nouvelles et domaines d'investigation des équipes scientifiques.

Focus sur le « Noir de l’étoile » de Gérard Grisey


Le célèbre « Noir de l’étoile » de Gérard Grisey sera joué par les Percussions de Strasbourg. Cette œuvre passe par la spatialisation des 6 percussionnistes et des hauts parleurs qui  entourent les spectateurs. Grisey souligne « le caractère à la fois musical, visuel, théâtral mais aussi festif et didactique d’un événement émouvant et exceptionnel ».




mercredi 23 novembre 2011

Et c’est reparti pour une nouvelle édition !



La 15ème édition du Festival Messiaen au pays de la Meije commémore du 14 au 22 juillet 2012 les 20 ans de la disparition d’olivier Messiaen, le 27 avril 1992, en consacrant une édition exceptionnelle à «La Classe de Messiaen au Conservatoire de Paris ».


Messiaen et ses élèves au conservatoire de Paris

lundi 21 novembre 2011

Des concerts des festivals Messiaen au Pays de la Meije 2011 et 2010 vont être diffusés sur la chaine Mezzo le 23 novembre.


à 20 h 30 : concert du 24 juillet 2011 à l'église de La Grave

Messiaen : Quatuor pour la fin du Temps
Messiaen : Fantaisie pour violon et piano
Par Momo Kodama (piano), Henri Demarquette (violoncelle),
Paul Meyer (clarinette), Tedi Papavrami (violon)

à 22 h 00 : concert du 7 août 2010 à l'église des Cordeliers de Briançon


                                           Boulez : Le Marteau sans maître pour voix d'alto et 6 instruments
                                              Boulez : Dérive 1 pour six instruments
Par l'Ensemble intercontemporain ; Direction : Pierre Boulez
Soliste: Hilary Summers (mezzo-soprano)
Musiciens : Sophie Cherrier (flûte), Pierre Dutrieu (clarinette), Gilles Durot (xylorimba),
Samuel Favre (percussion), Odile Auboin (alto), Marie-Thérèse Ghirardi (guitare),
                    Michel Cerruti (vibraphone), Hae-Sun Kang (violon), Dimitri Vassilakis (piano),
                                                            Pierre Strauch (violoncelle)

                      

     à 23 h 05 : concert du 8 août 2011 à l’église de La Grave
                                             Messiaen : Poèmes pour Mi
                                             Wagner : Wesendonck Lieder
                               Par Gaëlle Arquez (soprano) et Anne Le Bozec ( piano)



Ce programme sera rediffusé
les vendredi 25 novembre à 9 h 30 et jeudi 1er décembre à 16 h 30


Henri Demarquette revient sur sa participation à l’édition 2011.


Pourquoi avoir choisi le violoncelle comme l’instrument de prédilection ?
Le violoncelle, vous savez, c’est quelque chose qui me vient de l’enfance, c’est un instrument très gros ! La motivation n’est pas forcément très artistique mais au-delà de ça, je suis très heureux de jouer du violoncelle parce que c’est un instrument qui a des capacités expressives très larges, très liées à la voix mais pas seulement, et puis quand il s’agit de la voix c’est autant des voix d’hommes que des voix de femmes.
Quel regard portez-vous sur le festival Messiaen ?
J’adore la programmation du festival de Messiaen qui est l’un des plus avant-gardistes qu’il y ait en France. La possibilité de jouer des œuvres qu’il est impossible de jouer ailleurs, c’est formidable. J’ai pu réaliser le rêve de jouer le trio à cordes de Schoenberg, quelque chose que je voulais faire depuis 25 ans et que je n’ai pu faire qu’au festival Messiaen, c’est l’esprit d’aventure. Ce qui donne d’autant plus envie de continuer c’est que le public est là, il est là tous les ans. On ne peut d'ailleurs pas dire que la musique  moderne  puisse faire fuir le public puisqu'il est là. Il est là car il a été fidélisé, il fait confiance à la programmation, à la musique et il y a une ambiance particulière de sa part très curieuse. Les personnes qui sont là écoutent la musique et se disent : « je vais découvrir quelque chose ».
Pensez-vous que le lieu choisi pour le festival est propice à ce style de musique ?
Les lieux sont très importants. On ne peut pas faire un endroit plus perdu avec des églises, des villages qui sont véritablement en rupture avec ce qui nous entoure habituellement, et tout cela contribue à la magie de la musique.
Comment qualifierez-vous votre participation au festival l’année dernière ?
Cette participation m’a permis de jouer  enfin le Quatuor pour la Fin des Temps, qui est une œuvre exceptionnelle d’Olivier Messiaen. C’était une œuvre de jeunesse, peut-être considérée comme non aboutie mais avec le temps c’est véritablement une œuvre phare du compositeur. On a pu encore une fois constater que ces 50 minutes ont été d’une intensité incroyable. Aujourd'hui, c'est de mieux en mieux ressenti par le public et par nous même car c’est une expérience. On ne vit pas un concert, on vit une véritable expérience parfois aussi. Parce qu’il faut attendre que le clarinettiste joue sa pièce qui dure 10 minutes, cette immobilité, cette concentration exigée de tout le monde relève du domaine de la méditation, c’est quelque chose que j’adore.
Quels sont vos projets futurs ?
Je vais jouer le concerto de Samuel Barber avec l’orchestre d’Avignon, ensuite j’aurai une rencontre que j’imagine assez grandiose avec Vadim Repin pour deux sextuors de Tchaikovski et Brahms. Je développe un concept qui s‘appelle Arborescence avec violon, piano et violoncelle, qui couvre plus de 1000 ans de musique. Nous commençons par le chant grégorien et nous finissons par la musique écrite dont l’encre n’est toujours pas sèche. 

vendredi 5 août 2011

Ce n'est finalement pas encore fini !

Ne jamais dire trop vite que la publication sur un blog s'arrête !

Voici quelques critiques sur différents concerts du Festival  (notamment sur notre soirée Stimmung qui a manifestement été appréciée):
Conert 25/07 Stimmung par J. Szpirglas sur Anaclase.com

Stimmung ET le festival de manière plus générale par S. Corley sur Concerto.net

O. Buteux pour le Dauphiné Libéré principalement autour du concert du 23/07 avec Anne Le Bozec et Karen Vourc'h

De bien jolies photos du concert du 23 au soir pas encore publiées!

(23/07) Sabine Raynaud et Pascal Moraguès

mardi 2 août 2011

Pêle-mêle: dernières photos du Festival !

Et oui, la 14ème édition du Festival Messiaen se referme! On vous donne rendez-vous l'année prochaine à partir du 14 juillet avec à nouveau une programmation de folie, une équipe d'enfer et et et ... du soleil (avec un peu de chance!)

Bonne fin d'été à tous!

avant dernier concert: piano pour 4mains par Anne-Céline Barrère et Nicolaï Maslenko

L'Eglise des Cordeliers à Briançon: notre dernière salle de concert!

concert du samedi 17h: Isabelle Cals et Jean-Marc Bouget
Gaëtan Puaud notre directeur artistique présentant le concert de Juliette Hurel et ses amis (avec le micro !!) 



VOUS! notre public dans l'Eglise de la Grave!

l'Enfant et les sortilèges: dernière

Un petit diapo l'Enfant et les sortilèges, ça vous tente? Nous oui!



LA production du 14ème Festival: L'Enfant et les Sortilèges de Ravel !

Dernier concert de ce 14ème Festival (refermé à l'heure où ce billet est publié) avec un programme tout Ravel où s'était notamment glissé l'Enfant et les Sortilèges (mise en scène Catherine Dune assistée de Didier Henri).
Le public a eu l'immense plaisir et la grande surprise de découvrir Anne Le Bozec (fidèle pianiste du Festival qui sera présente sur le 15ème Festival mais chuuuut!) dans le rôle de "l'enfant". Prestation étonnante pour la pianiste qui chantait son 1er rôle sur scène et à qui l'on découvre une présence scénique incroyable!

de gauche à droite: Mary Olivon(piano), Anne Le Bozec et Sabine Devieilhe

20 Regards scotchants

Les 20 Regards sur l'Enfant Jésus pour piano (Messiaen) enchainés en un concert par le brillant pianiste finlandais Paavali Jumppanen. 


On note: Pierre tournant les pages. Et on dit "Bravo!" d'être resté concentré pendant près de deux heures de musique.... avec l'entracte exigé, à l'époque, par Yvonne Loriod-Messiaen elle même!

dimanche 31 juillet 2011

Les temps modernes avec et sans instruments

On se met aux petits diapos sur le blog du Festival : ici le concert de l'Ensemble les Temps modernes (28juillet) avec instruments et compositeur (ici Jean-Luc Hervé) et sans instrument à la fin du concert.






oui, on est obligé de les tirer de force de la sacristie pour qu'ils viennent poser, mais notre photographe est passé maître en la matière!

Journée d'étude: Musique, sons et couleurs

Pour immortaliser cette longue et belle journée d'étude durant laquelle la technique ne nous a pas lâché (si, si, les miracles existent) quelques photos pêle-mêle !


Claude Samuel (musicographe et médiateur de la journée)
André Lischke (musicologue)



Gianfranco Vinay (musicologue)



Jean-Luc Hervé (compositeur)

François-Xavier Féron (musicologue)
Allain Gaussin (compositeur)
Jean-Marie André (chimiste)


RDV à 17h Eglise des Cordeliers de Briançon pour le concert d'Anne-Céline Barrère et Nicolaï Malsenko
et à 21h pour l'Enfant et les Sortilèges !  
(mise en scène Catherine Dune et retour d'une de nos pianistes préférées à Messiaen que vous avez pu entendre au début du festival: Anne le Bozec!)

Le Festival dans le JT de France 3 paca !

Les plus attentifs d'entre vous auront peut-être remarqué que des caméras de France3 se sont introduites discrètement pendant les répétitions du concert du 28 juillet ....


En cliquant sur ce lien vous pouvez visionner le JT de France 3 à 16min45secondes le reportage réalisé sur le Festival commence (avec une ITW de Tristan Murail et Gaëtan Puaud)

Reportage France3 Festival Messiaen


samedi 30 juillet 2011

ça bosse dur !

Avec le blouson vert : Karine notre coordinatrice, responsable promotion, animation, chargée de prod, responsable des bénévoles, et j'en passe! (Vous l'aurez compris : elle est l'élément indispensable au bon déroulement du festival)

Derrière on peut apercevoir la suite de notre équipe de bénévoles (de droite à gauche): Pierre, Tiphaine, Coline et Hélène.
Karine distribuant les tâches pour la journée du lendemain

Bénévoles: la suite!

De gauche à droite: Tiphaine, Guillemette, Coline, Anne-Violaine Puaud (toujours à la Tisane du Festival)

Notre équipe de Bénévoles 2011 !

Les petits travailleurs de l'ombre que sont les Bénévoles du Festival, indispensables à son bon déroulement! Equipe assez féminine cette année à l'exception de Pierre et Antoine! (1ère photo)




ici en train de servir la fameuse "Tisane" du Festival après un concert

Quelques vidéos de concerts !

Merci à Olivier Buteux du Dauphiné Libéré qui nous a fait quelques vidéos de concert (Stimmung le 25/07 à Monêtier, Trio élégiaque dans Murail le 27/07 ...)

Disponibles sur le site du Dauphiné Libéré ici: (cliquez successivement sur les liens!)

Extrait des Vues Aériennes de Tristan Murail par le Trio Elégiaque

 Extrait de Stimmung de Stockhausen

Présentation des Vues Aériennes par Tristan Murail

Tristan Murail: invité d'honneur du 14ème Festival

Pour ceux qui auraient vraiment fait exprès de ne venir à aucun des 3 derniers concerts, ni à la journée d'étude hier... une petite photo du compositeur Tristan Murail, invité d'honneur du Festival et considéré (même si il ne semble pas être entièrement d'accord) comme l'un des principaux initiateurs du mouvement de musique spectrale en France.





(Il vient ici saluer suite à l'interprétation de ses Vues Aériennes par le Trio Elégiaque et Benoît de Barsony)

Live twitt Juliette Hurel et ses amis

Alors ce concert de Juliette Hurel "live twitté" hier soir, c'était comment?? 

Eh bien nous on peut vous dire que toute l'équipe de bénévoles s'est relayée pour twitter entre deux morceaux (pendant que d'autres manquaient de peu le vol plané scénique pour cause de changements de plateau périlleux...)

Rebelote pour le concert de 17h cet après-midi mais cette fois sur facebook??


Juliette Hurel
Hélène Couvert et Juliette Hurel


Arnaud Thorette

Christine Icart

Gaëtan Puaud (on ne le présente plus!) en prologue du concert



Attention aux horaires aujourd'hui !! (quelques erreurs se sont glissées dans le programme) :

- 15h: Conférence de Lionel Couvignou à la Salle des fêtes ( l'effet de l'amour divin dans l’œuvre de Messiaen)
- 17h: concert d'Isabelle Cals à l'Eglise de la Grave
- 21h: Concert de Paavali Jumppanen à l'Eglise de La Grave
(pensez à manger avant le concert, pas de restaurant ouvert plus tard ce soir!)

vendredi 29 juillet 2011

Concert du 27: une dernière pour la route !

Ne nous aventurons pas à dire qu'il y aurait une once de favoritisme envers le Trio Elégiaque et leurs amis sur ce blog!

Une dernière photo en passant! Notez qu'en plus on voit au second plan la super tourneuse de pages de François Dumont (elle s'appelle Coline, comme notre photographe mais en version féminine, mais chhuuuut elle est incognito dans l'équipe des bénévoles cette année)

Sur ce,  A CE SOIR!

Petit hommage à notre salle de concert (principale)

Pour le plaisir des yeux (merci à notre photographe: Colin Samuels pour ceux qui auraient raté son sigle sur les photos!!) une petite photo de l'Eglise de La Grave de nuit!

A ce soir, devant l'Eglise à 20h30 AVEC LE SOLEIL!!


ps: je crois bien que le concert de ce soir est complet!

l'équipe de choc

On reconnait la fine équipe de mercredi soir!

A la sortie des coulisses (ou plutôt de la "sacristie-coulisse") le Trio Elégiaque et leurs compagnons du soir.
Les 2ème puis 3ème en partant de la droite, Julien Szulman (violon) et Adrien Boisseau (alto) qui ont rejoint la famille Elégiaque le temps d'une Création du Monde (Milhaud).
Enfin, le jovial Benoît de Barsony, cor solo de l'Orchestre de Paris (et non de l'Opéra, m'enfin!) qui participait, lui, aux Vues Aériennes de Tristan Murail (à l'extrémité droite de la photo).


Pour les distraits, (re)précisons la composition du Trio Elégiaque: de gauche à droite (côté gauche de la photo): Laurent le Flécher (violon), François Dumont (piano et au passage grand interprète d'Eric Tanguy) et Virginie Constant (violoncelle, enfin une note féminine!)

mercredi 27 juillet 2011

Micro retrouvé!

Normalement, ce soir le concert sera présenté avec micro car il a été retrouvé!

(et comme nombre d'entre vous nous ont fait remarquer que les commentaires de notre directeur artistique arrivaient assez mal jusque dans le fond de l'Eglise, nous en avons tenu compte!)

A tout à l'heure, 20h30 à l'Eglise de La Grave pour le Trio Elégiaque et ses amis!

Stimmung de Stockhausen: une oeuvre atypique

Un petit aperçu de la partition de l’œuvre aux multiples possibilités qu'est Stimmung 


(les petits chanceux qui ont assisté à la conférence de François-Xavier Féron, avant le concert, doivent très bien comprendre cette petite référence)

Stimmung à Monêtier: la surprise du Festival !

A la surprise des spectateurs du Festival Messiaen (bon, un peu moins à celle de l'équipe, on vous l'accorde) la scène du Dôme de Monêtier a été, à l'occasion du concert Stockhausen, déplacée au centre de la salle (ou plutôt recrée au centre de la salle, car la scène originale était toujours là dans ce qui était devenu le fond de la salle).



Les chanteurs, en cercle au milieu du public, ont réjoui l'assistance attentive pendant près d'1h15 de rituel.... 3 rappels au moins, si ce n'est 4, décidément ce 14ème Festival commence bien!

Florent Boffard: les sommets du piano ...

Petit mélange de pinceaux sur le blog:  avant le concert de l'équipe du Quatuor pour la fin du Temps, il y avait, bien entendu, le concert de 11h avec Florent Boffard!

Si glaciale fut la température, le pianiste, les mais emmitouflées dans une écharpe, est montée à l'Eglise pour le plus grand bonheur de nos oreilles!

..... et pour les concerts suivants, nous avons enfin trouvé comment démarrer le chauffage!