jeudi 15 décembre 2011



Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Da-Min KIM. Je suis violoniste Coréen, et musicien Français.

D'où vous vient cet engouement pour la musique ?
Je suis né dans une famille musicienne, mon père est compositeur, et ma mère chanteuse.  J'ai aussi une sœur ainée qui est pianiste. Et je crois que c'est eux qui, depuis mon plus jeune âge, m'ont transmis cette passion de la musique.

Comment définiriez-vous la musique contemporaine ?
Je dirais que c'est la musique d'Aujourd'hui, la musique qui définit le monde d'Aujourd'hui, mais aussi la liberté du moment.

Que représente pour vous votre participation au festival ?
Je suis vraiment enchanté de participer au Festival Messiaen 2012, j'ai hâte d'y être et d'y jouer pour partager ma musique avec le public de Meije.
Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
Je pense que c'est une très belle occasion, tant par le partage musical entre Paris et la Meije, tant par la collaboration entre les Jeunes Talents du CNSMDP et le magnifique lieu qu'est la Meije.  

On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée?
 Ma composition préférée de Messiaen est "Vingt Regard sur l'Enfant Jesus" pour piano seul.




jeudi 8 décembre 2011

Interview de Fransisco Alvarado



Pouvez vous vous présenter en quelques mots ? Quel est votre parcours artistique ? D’où vient cet engouement pour la musique ?
Je crois qu’il y a un rapport évident avec ma famille car ma grand-mère est pianiste et dans ma maison raisonnait des airs de musique classique et populaire. Par populaire on entend folklorique parce que c’est la musique du chili, j’ai grandi là-bas donc ce sont les 2 styles qui ont nourri mon enfance.
Ensuite j’ai étudié la guitare classique pendant 6 ans, puis j’ai décidé de continuer mes études de composition à l’âge de 18 ans  à l’Université Catholique du Chili.

Après avoir fini mes études de composition à l’Université Catholique du Chili, j’ai travaillé pendant 2 ans comme compositeur et ensuite je suis venu étudier au Conservatoire Supérieur de Musique de Paris.

Quelles sont vos Influences musicales ?
J’ai eu la chance d’avoir beaucoup d’influences musicales : la  musique folklorique du Chili, le rock, le jazz et d’autre part  la musique traditionnelle

Quels sont vos projets futurs ?
Je veux devenir  compositeur. Composer une musique en prenant en considération toutes les cultures et les styles qui font partie de notre expérience dans un monde complètement interconnecté. Puis je voudrais devenir enseignant afin de partager mes expériences et mes connaissances en tant que compositeur.

Que représente pour vous votre participation au festival ?
C’est un réel privilège, j’ai choisi la France car la musique française est extrêmement riche, elle m’intéresse énormément notamment dans la subtilité et la profondeur des sonorités et des couleurs. De plus, je m’intéresse beaucoup aux compositeurs français et j’apprécie particulièrement  un de ses compositeurs : Olivier Messiaen qui était lui même enseignant au Conservatoire de Paris. J’ai suivi ma formation dans ce conservatoire en restant vraiment dans la ligne qu’olivier Messiaen a construit à partir de sa classe d'analyse et ensuite comme professeur de composition. Pour moi,  c’est une façon aussi d’établir un lien entre ma musique et la tradition française. Donc c’est vraiment un privilège d’avoir une commande d’un festival si important.

On célèbre ce cette année l’anniversaire de la mort de Messiaen  pouvez vous me citer votre composition préférée
J’adore la composition  « Quatuor pour la du fin du temps »  d’Olivier Messiaen


                               

jeudi 1 décembre 2011

Interview de Noemie Bialobroda


Pouvez vous vous présenter en quelques mots?Je suis née à Paris en 1988 dans une famille de musicien. Je suis altiste. J'ai commencé très jeune l'étude de la musique (5 ans).
J'ai fait mes études à Genève où j'ai obtenu un Master of Arts en Interprétation en juin 2011 dans la classe de Nobuko Imai et Miguel Da Silva.
Je fais des concerts en soliste et en musique de chambre dans plusieurs pays d'Europe, aux USA et en Israel, et je suis Professeur d'alto au Conservatoire de Musique de Genève depuis septembre 2010.
D'où vous vient cet engouement pour la musique?Je suis née dans une famille de musiciens professionnels donc j'ai baigné depuis toujours dans cet univers de musique classique.
Depuis la musique est ma langue, mon moyen d'expression le plus intime. L'alto est devenu mon instrument car son timbre ambigu,comme une voix humaine me touche tout particulièrement. De plus la rencontre et l'enseignement d'altistes merveilleux tels que Nobuko Imai ou Jean Sulemont été décisifs et très inspirants .

Comment définiriez vous la musique contemporaine?Il n'y a pas UNE musique contemporaine. La musique contemporaine est la musique qui est écrite aujourd'hui, la musique de notre temps. Chaque compositeur a son propre langage qu'il élabore soit à partir de la tradition et de l'enseignement/héritage qu'il a recu soit en rupture. Même quand il s'inscrit dans une certaine tradition, un bon compositeur cherche à innover toujours et à trouver son propre langage avec une "grammaire " qui lui est propre tout en prenant en compte les siècles d'histoire de la musique qui le précède.. Comme les grands peintres, architectes, sculpteurs... les artistes...
Que représente pour vous votre participation au festival?
C'est  l'occasion de faire entendre des chefs d'oeuvres de la musique du XXe et XXIe siècle au public du festival et de travailler en collaboration avec de merveilleux musiciens.

Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ? En tout cas c 'est une magnifique opportunité pour nous les élèves du CNSMDP...
On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ?Comme tous les très grand compositeurs , O. Messiaen  a écrit plusieurs chefs d'oeuvres. Il est donc difficile pour moi de ne citer qu'une seule composition. Mais je dirai que plusieurs oeuvres me parlent tout particulièrement:
Le quatuor pour la fin du temps, La Turangalila symphonie, Le Thème et variations pour violon et piano, les 20 regards sur l'enfant Jésus pour n'en citer que quelques unes...

Interview de Carl-Emmanuel Fisbach



Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?Je suis saxophoniste « classique », c’est-à-dire passionné par l’interprétation de la musique écrite. Je me suis formé dans différents Conservatoires français et particulièrement au Conservatoire de Paris. Je défends un maximum de facettes de mon instrument, avec l’espoir de le voir un jour être intégré à l’orchestre symphonique. Cela se traduit principalement par une activité de chambriste et un engagement personnel dans la création et l’interprétation des musiques d’aujourd’hui.

D'où vous vient cet engouement pour la musique ?
La musique, je baigne dedans depuis ma naissance. Le déclic pour le saxophone ? il a eu lieu lorsque j’ai assisté à un concert du saxophoniste de jazz Joshua Redman au Louvre, il y a 17 ans. J’ai appris par la suite que mon arrière grand père (Roger Fisbach) avait lui-même été l’un des saxophonistes pionniers du jazz français, aux côtés d’André Ekyan et d’Alix Combelle. Alors peut-être que l’engouement est génétique. Mais la musique, c’est avant tout pour moi un moyen d’expression, le prétexte pour partager l’espoir d’un monde meilleur, et une manière fascinante de voyager entre les cultures.

Comment définiriez-vous la musique contemporaine ?
La musique contemporaine, à mon avis, c’est un terrain d’expérimentation. C’est la musique que les compositeurs écrivent aujourd’hui et qui touche parfois le grand public en différé, comme cela a été le cas pour les compositeurs de chaque époque. Malencontreusement trop souvent victime de sa modernité, c’est une musique qui pourtant nous parle et utilise un langage de notre quotidien. En tant que saxophoniste, je me sens assurément très concerné par la musique contemporaine, qui constitue la quasi intégralité du répertoire de mon instrument. Cette musique résulte en général de collaborations entre compositeurs et interprètes avec parfois même le concours de scientifiques, d’acousticiens.

Que représente pour vous votre participation au festival ?
Je suis très heureux de pouvoir participer à la prochaine édition de ce festival. Ce sera ma façon de rapprocher le saxophone du compositeur, car malheureusement Olivier Messiaen n’a jamais écrit pour le saxophone. Ma participation à ce festival, outre qu’elle est une occasion de côtoyer des personnalités du monde musical, me replace ainsi face à la responsabilité (au rôle ?) qu’ont les interprètes d’aller à la rencontre des compositeurs de leur époque.

Interview de Violaine Debever

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Je viens d’une famille qui n’avait pas spécialement d’affinité avec la musique classique. Mon père est un scientifique qui prise énormément le jazz. Ma mère, elle, a toujours fait preuve d’un sens artistique très développé et d’une grande imagination à travers la peinture. Ceci a probablement aidé à développer une certaine curiosité et un centre d’intérêt pour la nouveauté.


D’où vous vient cet engouement pour la musique ?
Les sons et les rythmes m’ont toujours fortement attirés, et ce, dès mon plus jeune âge. Par exemple j’ai toujours été hypnotisée par les cloches, leurs sons et les vibrations qu’elles émettent m’émeuvent profondément. Le piano, quant à lui, je l’ai découvert grâce à ma sœur qui pratiquait alors cet instrument. Je me souviens de certains morceaux, en particulier les Tableaux d’une exposition de Moussorgski qui me transportaient et me donnaient une irrésistible envie de danser.


Comment définiriez vous la musique contemporaine ?
C’est la musique du renouveau. Beaucoup d’expériences ont abouti à une véritable évolution du langage. La musique classique accorde une grande importance aux phrasés, à la construction et à la logique. Dans la musique contemporaine, ils restent importants mais sont souvent moins évidents. Les compositeurs se concentrent avant tout sur le son en lui-même, ainsi que sur les attaques, les modes de jeu et les rythmes qui deviennent de plus en plus élaborés.


Que représente pour vous votre participation au festival ?
C’est avant tout une fabuleuse opportunité de mettre à l’honneur un répertoire souvent renié du public. Un répertoire que je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer et à découvrir. Et c’est enfin une formidable aventure collective, qui nous permet de présenter un programme construit et cohérent.

Comment qualifiez vous la partenariat cette année au CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
C’est une très bonne chose. Cela permet aux jeunes musiciens du CNSM de se produire dans un cadre professionnel et de fertiliser leurs contacts auprès du public. D’autre part, le Festival peut ainsi varier et découvrir de nouveaux interprètes.

On célèbre cette année l’anniversaire d’Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ? 
Il y en a tellement ! Je dirai tout de même l’Abime des oiseaux extrait de son Quatuor pour la fin du temps. Il s’agit d’une pièce extrêmement difficile pour clarinette seule. Elle est lente, désolée, et la technique du souffle continu permet de tenir les notes très longtemps. Ces notes, au début pianissimo, partent souvent du néant et du silence absolu pour s’intensifier très régulièrement comme une chaine dont on monterait le son progressivement. Ceci créé un sentiment à la fois de vide et d’infini, qui la rend intemporelle.




Interview de Marie Ythier



Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Marie Ythier, je suis née et 1985 et je suis violoncelliste. Je viens d’obtenir mon diplôme valant grade de Master 2 au CNSMD de Lyon et viens d’intégrer le cycle de 3e cycle D.A.I au CNSMD de Paris en spécialité Répertoires Contemporains et Création.

D’où vous vient cet engouement pour la musique ?
J’ai toujours écouté et entendu beaucoup de musique, étant issue d’une famille de musiciens amateurs très mélomanes. Petite, je me souviens d’avoir été souvent bercée par le concerto pour clarinette de Mozart par exemple. Par ailleurs, j’ai eu la chance de rencontrer un premier professeur de violoncelle qui m’a transmis son amour pour le violoncelle et la musique dès mes premières années d’apprentissage. La musique est ma passion. Elle m’accompagne chaque jour et représente mon bien le plus précieux. C’est aussi mon moyen d’expression.

Comment définiriez vous la musique contemporaine ?
 La musique contemporaine s’inscrit pour moi dans le prolongement de l’histoire de l’art. C’est également une des représentations actuelles de l’époque dans laquelle nous vivons, peut-être aussi une sorte de thermomètre du rapport entre un peuple et sa culture. Par certains aspects, elle est finalement assez proche de certaines musiques populaires actuelles (je pense notamment à la musique « électro »), par d’autres, elle en est très éloignée, parfois même hermétique ou méconnue. A nous de la faire découvrir !

Que représente pour vous votre participation au festival ?
 Ma participation au festival Messiaen représente pour moi un moyen de témoigner de mon engagement musical envers la musique contemporaine, de servir la création, et les œuvres des compositeurs des XXe et XXIe siècles. Je trouve qu’en tant qu’interprète, il est nécessaire d’avoir une conscience de la musique de son temps. Il me semble important, pour un artiste, d’avoir un rapport aux trois temps : en effet, nous avons un rôle d’historien et de gardien du patrimoine dans notre rapport au passé en présentant des œuvres baroques, classique, ou romantiques, mais ce genre de festival permet un rapport au présent en interprétant la musique plus récente et en travaillant aux côtés de compositeurs. Le rapport au futur s’inscrit pour moi dans la transmission du savoir, et implique d’actualiser sa connaissance du répertoire en participant aujourd’hui à la création.

Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMD de Paris et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
Le thème du festival cette année sera « Messiaen et le conservatoire ». Ce thème me semble très à propos et confère une grande force au partenariat entre le CNSMD de Paris et le Festival Messiaen au Pays de la Meije. Messiaen, à la fois pédagogue au conservatoire, et compositeur, a favorisé l’étroit rapport entre institution et création. Ce partenariat permet de faire perdurer ce rapport, marque une volonté de l’institution de former ses étudiants à toutes les musiques, et, de la part du festival, permet à de jeunes artistes de se produire pour interpréter la musique actuelle.


On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ?
En tant que violoncelliste, je suis particulièrement sensible à la Louange à l’éternité de Jésus dans le Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, qui est un mouvement pour violoncelle et piano.

Interview de Antoine Alerini



Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Antoine Alerini, je suis pianiste. Je me suis formé à la Hochschule de Berlin auprès de Galina Ivansova et au Conservatoire de Paris auprès de Brigitte Engerer. J’ai été lauréat du concours Emil Guilels à Odessa ainsi que de la Tokyo Fondation qui m’a permis de me produire à New York . Depuis 2006, je fais partie de l’ensemble de musique contemporaine C Barré ? avec qui je me produis régulièrement en concert. En 2011, j’ai participé à l’académie du Festival de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez.

D'où vous vient cet engouement pour la musique ?
Mon engouement pour la musique s’est révellé naturellement vers l’âge de 6 ans. Je ne viens pas d’un milieu de musiciens mais mes parents écoutaient souvent de la musique classique , contemporaine ou du jazz ; j’ai donc baigné depuis mon enfance dans cet univers sonore.


Comment définiriez vous la musique contemporaine ?La musique contemporaine est l’héritière de la musique du XXème siècle mais elle est aussi en filiation directe avec la musique classique, romantique, baroque. C’est une musique sans cesse en mouvement, qui explore inlassablement  de nouvelles perspectives, se mêlant aux « musiques actuelles », à l’art plastique, à la danse, aux sciences… actuellement, comme d’autres domaines de l’art, elle recherche un idéal dans « l’art total ».


Que représente pour vous votre participation au festival ?
C’est une grande chance de pouvoir présenter le travail effectué pendant l’année et de pouvoir échanger avec des musiciens de renommée internationale. Par ailleurs, je trouve l’idée de thème autour des compositeurs ayant étudiés avec Messiaen très intéressante et je suis sûr que cela donnera lieu à de très beaux programmes.

Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
C’est un partenariat idéal, car il permet aux étudiants du CNSM de se produire à l’extérieur de sa structure. Il permet aussi au conservatoire d’interagir avec d’autres régions que la région parisienne. De plus, je trouve que c’est une preuve de qualité et d’ouverture d’esprit de la part du Festival Messiaen de laisser aux jeunes artistes une place dans sa programmation.



On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ?
Les oiseaux exotiques

Interview de Askar Ishangaliyev


Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Askar Ishangaliyev. Je suis violoncelliste

D'où vous vient cet engouement pour la musique ?
Ce qui concerne l'engouement pour la musique, je pense que c'est la "faute" de mes origines. Cela du m'être offert par le ciel et la steppe kazakhe dont je suis originaire. 

Mais honnêtement, je suis passionné par la musique dès mon enfance. Par exemple au lieu de jouer avec des petits " hélicoptères " et  voitures, je m’amusais à faire de la "percussion" avec de la vaisselle , et puis quand j'avais 4 ans, mes parents ont  amené un piano à la maison, que j'ai appris à jouer tout seul...

Comment définiriez-vous la musique contemporaine ?
C'est la classe! 
La musique contemporaine existait dans toute époque et elle reflétait toujours la vie actuelle. Comme la vie est en train de progresser , elle embrasse tous les domaines de l'art, la musique y comprise.

Que représente pour vous votre participation au festival ?
Une chance de plus pour pouvoir partager ce que l'on a à dire en musique!

Comment qualifiez-vous le partenariat cette année du CNSMP et du Festival Messiaen au Pays de la Meije ?
Je me réjouis de ce partenariat, car il nous permettra à la fois d'avoir une belle expérience et de rendre un hommage au Maître Olivier Messiaen 

On célèbre cette année l'anniversaire de la mort d'Olivier Messiaen. Pouvez-vous me citer votre composition préférée ?
l’Ascension