vendredi 25 novembre 2011

Les partenaires officiels du festival 2012

       Le Conservatoire Nationale Supérieur De Musique de Paris
Pour cette édition exceptionnelle commémorative autour de « La Classe de Messiaen au Conservatoire de Paris », le festival Messiaen au pays de la Meije et le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris s’associent pour célébrer la grande figure du compositeur –pédagogue qui y oeuvra  37 ans. En voici les temps forts :
-       Bruno Mantovani dirigera l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire (OLC), le samedi 14 juillet dans un programme qui comprendra « Les Oiseaux Exotiques » de Messiaen
-       La création lors de ce concert d’une œuvre commandée à un étudiant des classes de composition du CNSM de Paris, Fransisco Alvarado.
-       Une série de concerts proposés aux 9 étudiants du nouveau 3e cycle de Diplôme d’artiste interprète, répertoire contemporain et création.
-       La programmation de ces concerts fait l’objet d’une collaboration entre les professeurs du CNSM de Paris et la direction artistique du festival Messiaen au pays de la Meije. Elle sera  centrée sur des œuvres de compositeurs qui furent élèves d’Olivier Messiaen au CNSM de Paris et qui ont répondu à notre invitation.


L’institut de recherche et coordination acoustique/ musique
L'Ircam est un centre de recherche internationalement reconnu dont l'activité est consacrée à la création de nouvelles technologies pour la musique. L'institut offre un environnement expérimental unique permettant aux compositeurs d'enrichir leur expérience musicale via les concepts développés et exprimés grâce aux nouvelles technologies. Celles-ci sont le résultat des interactions entre idées musicales nouvelles et domaines d'investigation des équipes scientifiques.

Focus sur le « Noir de l’étoile » de Gérard Grisey


Le célèbre « Noir de l’étoile » de Gérard Grisey sera joué par les Percussions de Strasbourg. Cette œuvre passe par la spatialisation des 6 percussionnistes et des hauts parleurs qui  entourent les spectateurs. Grisey souligne « le caractère à la fois musical, visuel, théâtral mais aussi festif et didactique d’un événement émouvant et exceptionnel ».




mercredi 23 novembre 2011

Et c’est reparti pour une nouvelle édition !



La 15ème édition du Festival Messiaen au pays de la Meije commémore du 14 au 22 juillet 2012 les 20 ans de la disparition d’olivier Messiaen, le 27 avril 1992, en consacrant une édition exceptionnelle à «La Classe de Messiaen au Conservatoire de Paris ».


Messiaen et ses élèves au conservatoire de Paris

lundi 21 novembre 2011

Des concerts des festivals Messiaen au Pays de la Meije 2011 et 2010 vont être diffusés sur la chaine Mezzo le 23 novembre.


à 20 h 30 : concert du 24 juillet 2011 à l'église de La Grave

Messiaen : Quatuor pour la fin du Temps
Messiaen : Fantaisie pour violon et piano
Par Momo Kodama (piano), Henri Demarquette (violoncelle),
Paul Meyer (clarinette), Tedi Papavrami (violon)

à 22 h 00 : concert du 7 août 2010 à l'église des Cordeliers de Briançon


                                           Boulez : Le Marteau sans maître pour voix d'alto et 6 instruments
                                              Boulez : Dérive 1 pour six instruments
Par l'Ensemble intercontemporain ; Direction : Pierre Boulez
Soliste: Hilary Summers (mezzo-soprano)
Musiciens : Sophie Cherrier (flûte), Pierre Dutrieu (clarinette), Gilles Durot (xylorimba),
Samuel Favre (percussion), Odile Auboin (alto), Marie-Thérèse Ghirardi (guitare),
                    Michel Cerruti (vibraphone), Hae-Sun Kang (violon), Dimitri Vassilakis (piano),
                                                            Pierre Strauch (violoncelle)

                      

     à 23 h 05 : concert du 8 août 2011 à l’église de La Grave
                                             Messiaen : Poèmes pour Mi
                                             Wagner : Wesendonck Lieder
                               Par Gaëlle Arquez (soprano) et Anne Le Bozec ( piano)



Ce programme sera rediffusé
les vendredi 25 novembre à 9 h 30 et jeudi 1er décembre à 16 h 30


Henri Demarquette revient sur sa participation à l’édition 2011.


Pourquoi avoir choisi le violoncelle comme l’instrument de prédilection ?
Le violoncelle, vous savez, c’est quelque chose qui me vient de l’enfance, c’est un instrument très gros ! La motivation n’est pas forcément très artistique mais au-delà de ça, je suis très heureux de jouer du violoncelle parce que c’est un instrument qui a des capacités expressives très larges, très liées à la voix mais pas seulement, et puis quand il s’agit de la voix c’est autant des voix d’hommes que des voix de femmes.
Quel regard portez-vous sur le festival Messiaen ?
J’adore la programmation du festival de Messiaen qui est l’un des plus avant-gardistes qu’il y ait en France. La possibilité de jouer des œuvres qu’il est impossible de jouer ailleurs, c’est formidable. J’ai pu réaliser le rêve de jouer le trio à cordes de Schoenberg, quelque chose que je voulais faire depuis 25 ans et que je n’ai pu faire qu’au festival Messiaen, c’est l’esprit d’aventure. Ce qui donne d’autant plus envie de continuer c’est que le public est là, il est là tous les ans. On ne peut d'ailleurs pas dire que la musique  moderne  puisse faire fuir le public puisqu'il est là. Il est là car il a été fidélisé, il fait confiance à la programmation, à la musique et il y a une ambiance particulière de sa part très curieuse. Les personnes qui sont là écoutent la musique et se disent : « je vais découvrir quelque chose ».
Pensez-vous que le lieu choisi pour le festival est propice à ce style de musique ?
Les lieux sont très importants. On ne peut pas faire un endroit plus perdu avec des églises, des villages qui sont véritablement en rupture avec ce qui nous entoure habituellement, et tout cela contribue à la magie de la musique.
Comment qualifierez-vous votre participation au festival l’année dernière ?
Cette participation m’a permis de jouer  enfin le Quatuor pour la Fin des Temps, qui est une œuvre exceptionnelle d’Olivier Messiaen. C’était une œuvre de jeunesse, peut-être considérée comme non aboutie mais avec le temps c’est véritablement une œuvre phare du compositeur. On a pu encore une fois constater que ces 50 minutes ont été d’une intensité incroyable. Aujourd'hui, c'est de mieux en mieux ressenti par le public et par nous même car c’est une expérience. On ne vit pas un concert, on vit une véritable expérience parfois aussi. Parce qu’il faut attendre que le clarinettiste joue sa pièce qui dure 10 minutes, cette immobilité, cette concentration exigée de tout le monde relève du domaine de la méditation, c’est quelque chose que j’adore.
Quels sont vos projets futurs ?
Je vais jouer le concerto de Samuel Barber avec l’orchestre d’Avignon, ensuite j’aurai une rencontre que j’imagine assez grandiose avec Vadim Repin pour deux sextuors de Tchaikovski et Brahms. Je développe un concept qui s‘appelle Arborescence avec violon, piano et violoncelle, qui couvre plus de 1000 ans de musique. Nous commençons par le chant grégorien et nous finissons par la musique écrite dont l’encre n’est toujours pas sèche.